Avec peu de moyens de recherches à l’époque (et oui je ne suis plus jeune jeune) j’ai découvert tout un monde entourant le basketball qui m’était jusqu’alors inconnu. Plus de 300 équipes universitaires de Division1 se battent dans une multitude de conférences partout à travers le pays de l’Oncle Sam. Le but ultime, gagner le championnat de la SEC ou du PAC-12? NON! Le but ultime de chacune de ces équipes, obtenir leur billet d’entrée pour le fameux tournoi à la formule DO OR DIE assez unique. Le MARCH MADNESS.

Ce tournoi est un poème en soi sur ce que devrait être le sport en général. Soixante-quatre équipes qui se battent pour leur survie, un match suicide à la fois, afin d’arriver à être couronnées championnes du FINAL FOUR. Un mois où nous voyons de jeunes hommes et femmes travailler d’arrache-pied pour le logo devant leur uniforme représentant les couleurs de leur université. Non pas pour le nom derrière, ni l’argent qui pourrait se retrouver dans leur compte en banque. Certes, certains d’entres eux seront considérés pour passer au prochain niveau et empocher la cagnotte, mais la grande majorité vivrons avec le simple et mémorable souvenir d’avoir tout laisser sur le court pour les Wildcats de Kentucky ou les Longhorns du Texas!
Si vous regardez la NBA et que votre première réaction c’est »BOF » et bien vous vous devez de réessayer avec la NCAA! Le March Madness c’est un amalgame fort différent de philosophies de coaching, des systèmes de jeu offensifs uniques à chaque possession, mais surtout une intensité défensive que selon moi seul notre québécois Luguentz Dort a su transposer en NBA. Le basketball de la NCAA c’est de la pure poésie et si votre oeil n’est pas assez aiguisé pour y comprendre toutes les subtilités, vous finirez tout de même par reconnaître et apprécier la défensive zone 2-3 de l’excellent coach Jim Boeheim de Syracuse ou l’incroyable attaque de type HORNS 1-4 de l’impitoyable coach Tom Izzo de Michigan State!

Mon équipe? Michigan et je n’en ai aucune idée pourquoi! Probablement que c’est la première équipe que j’ai vue avec des couleurs similaires à celles de l’Université Western du film BLUE CHIPS ou bien leur nom qui fait référence à un petit animal au courage inébranlable? Je ne sais pas et c’est aussi ça la beauté de la NCAA, on peut prendre pour qui on veut et pour la raison que l’on veut! Il n’y a qu’un mot pour décrire le MARCH MADNESS: Magique!
Michael Bryar, propriétaire chez Northern Baller et maniaque de basket et bisbol,
CHEERS!